- Rédaction
- 22 juil.
- 3 min de lecture
Les 4 fantastiques : le Marvel que personne n’attendait
Le dernier film des studios Marvel, Les quatre Fantastiques : Premiers pas, sera dès demain dans les salles obscures. Voilà pourquoi nous n’en attendions rien. Et pourquoi nous l’avons adoré.
Par Clémence Duranton

Entre séries spin-off à n’en plus finir, films en demi-teinte, fin des Avengers « originaux », les fans avaient fait une croix sur la possibilité d’une belle surprise chez Marvel. Et il faut l’admettre, le scénario catastrophe et catastrophique de Captain America : Brave New World, avait éteint leur dernière flamme d’espoir.
Et puis, en avril dernier, une lueur dans la nuit : Thunderbolts, les Avengers nouvelle génération. Ce groupe de losers totalement paumés, sans même un super pouvoir, a touché le public droit au cœur. Le blockbuster surprenant, à l’histoire bien ficelée, au méchant complexe, au message fort, a fait gagner beaucoup de points à la franchise. Pire : il a donné une furieuse envie aux gens d’aller voir le futur Avengers, Doomsday.
il faut être honnête : personne n’attendait le retour des 4 Fantastiques
Malgré tout, il faut être honnête, bien que le film fasse lui aussi partie du nouvel arc de Marvel, personne n’attendait le retour des 4 Fantastiques. Tellement ringards en comparaison avec les très cool Gardiens de la Galaxie ou le politiquement incorrect Deadpool. Depuis les premiers volets il y a 20 ans, Marvel a évolué dans d’autres sphères, plus drôles, plus poussées, plus subversives.

quand une surfeuse d’argent débarque pour leur annoncer la fin du Monde, c’est la tuile.
Mais revenons à l’histoire. Pour faire simple : il y a 4 ans, 4 astronautes se sont retrouvés exposés à de fortes radiations lors d’un voyage dans l’espace et sont revenus avec des super-pouvoirs. Entre temps, ils ont sauvé le monde 18 fois, ont affronté toutes sortes de bestioles.
Seulement voilà, quand une surfeuse d’argent débarque pour leur annoncer la fin du Monde, c’est la tuile. Et si ce nouveau méchant mangeur de planètes les menait à leur perte ?
Vous l’aurez compris, ce n’est pas l’histoire qui est ici originale, mais tout ce qui l’entoure. Déjà, la prouesse visuelle. Il y a des tonnes d’effets spéciaux, mais ce qui démarque ce blockbuster, c'est avant tout le lieu de l’action : un New York des années 1960 rétro-futuriste. On est bluffé par les costumes, les accessoires, les décors, les technologies pseudo futuristes.
On est bluffé par les costumes, les accessoires, les décors, les technologies pseudo futuristes.
Et puis, on adore le casting qui fait vivre l’ensemble. Vanessa Kirby, hypnotique en Jane Storm, Pedro Pascal parfait Mr Fantastique élastique et scientifique, Joseph Quinn, torche humaine convaincante et Ebon Moss-Bachrach, Chose attachante. Avec eux, HERBIE, un adorable robot multi-fonction : cuisinier, femme de ménage, homme à tout faire, babysitter…

Les fans de la galaxie Disney verront de nombreux clins d’œil.
Les fans de la galaxie Disney verront aussi de nombreux clins d’œil. À commencer par l’inspiration de la ville : Tomorrowland et Progress City, univers futuristes imaginés par Walt Disney dans les années 1950, visibles dans les parcs Disney (découvrez notre dossier sur les parcs de Floride dans notre dernier numéro). Le film a d’ailleurs pour bande originale une des musiques utilisées dans le PeopleMover, attraction qui fait le tour de... Tomorrowland à Walt Disney World.
Mr Fantastique présente sa propre émission, très inspirée de The Wonderful World of Disney, programme pensé et animé par Walt Disney, de 1954 à 1966. On soulignera enfin les références aux Indestructibles à l'univers graphique très proche.
Bref. Les 2 heures passent à la vitesse de la lumière. Pour un premier long-métrage de cette ampleur, Matt Shakman frappe très fort.
Prochain arrêt : Avengers Doomsday où notre petit doigt nous dit qu'apparaitront les Fantastiques. Marvel, ne nous décevez pas.




