- Rédaction
- 24 janv.
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Vincent Lindon, un drôle de personnage
Dans "Vincent Lindon, Cœur sanglant", le binôme Thierry Demaizière et Alban Teurlai montre l’acteur sous un angle inédit. Sombre, déprimé, impossible à cerner.
Par Catherine Schwaab

Tout en lui est paroxystique : le talent, la lucidité, l’intelligence, l’intégrité. Dans l’objectif de son portable, et devant la caméra sensible des deux auteurs, il se révèle de façon aussi poignante que désespérée. Une enfance bourgeoise, mal aimée, mal barrée avec tous ses tics qui affolaient ses parents, et un orgueil égal à sa clairvoyance sur le métier d’acteur.
Il décrit le vieillissement, la quête d’amour et la solitude. Il cherche un partenaire pour ne pas dîner seul, un interlocuteur pour ne pas vitupérer dans le vide, un cinéaste qui ait envie de lui dans son film…
L’acteur constate, amer :....