- Rédaction
- 19 juil.
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Dernière mise à jour : 26 juil.
Benson Boone : la sensation pop a retourné Paris
Le festival parisien Lollapalooza accueillait hier soir Benson Boone l’Américain de 23 ans qui se produira à l'Accor Arena en novembre prochain.. L’occasion pour le chanteur de prouver qu’il n’est pas que l’auteur d’un seul tube.
Par Clémence Duranton

Les mauvaises langues l’ont beaucoup critiqué. Chanteur « mièvre », "too much", star de TikTok au look pas comme il faut… Benson Boone en a pris pour son grade.
Pourtant en deux ans, l’Américain est devenu un des artistes incontournables de la pop. Son « Beautiful things » a amassé plus de 2 milliards d’écoutes dans le monde l’an passé. Il aurait pu s’arrêter là mais ses deux albums studio, Fireworks & Rollerblades et American Heart sont des petits bijoux dont le style oscille entre Harry Styles, Imagine Dragons et Bruno Mars.
Il est 20 heures 45 pétantes quand le chanteur débarque devant une foule compacte qui tente de respirer malgré une chaleur étouffante. T-shirt rouge ultra moulant, pantalon blanc, Boone ouvre le bal accompagné par un public qui chante fort « Sorry I’m here for someone else ».
Boone fait plusieurs de ses mythiques salto au milieu de ses morceaux.
« Bonjour Paris ! » crie l’artiste entre deux courses effrénées d’un bout à l’autre de la scène. Pas question de rester planté derrière un pied de micro, Boone a de l’énergie, l’envie de donner. Il saute depuis la plateforme supérieure, fait plusieurs de ses mythiques salto au milieu de ses morceaux.
Après « Coffee Cake », il interpelle les spectateurs du premier rang : « Je vous reconnais ! Vous venez à tous les concerts ! Merci d’être là ». Et enchaine sur « There she goes », « une de mes chansons favorites ».
Le chanteur est bavard, juste comme il faut, dit quelques mots entre ses titres pour donner le contexte d’une chanson, parler de son amour pour la France, pays d’Europe où dit-il, il a passé le plus de temps. Et ça s’entend : il n’a quasiment pas d’accent quand il s’essaie à des expressions frenchies.
Le répertoire de Boone lui permet de montrer ses talents de showman, tant dans la démonstration vocale que dans l’énergie.
Il se met au piano pour « Slow it down », finit sur le piano pour « Be someone ». Le répertoire de Boone, entre ballades et chansons dansantes lui permet de varier le rythme, l’intensité, et de montrer ses talents de showman, tant dans la démonstration vocale que dans l’énergie qui ne redescend décidément jamais.
Il chante « Mr Electric Blue », qu’il dédie à son père, avant la très efficace « Mystical Magical ».
La foule se trémousse, happée par la qualité du spectacle et la générosité de son interprète qui ose : « Ce morceau est très important pour moi, il a été écrit pour quelqu’un que j’ai perdu. Je vous demanderais donc de bien vouloir ranger vos téléphones pour lui rendre hommage comme il se doit. » Les Parisiens applaudissent et s’exécutent alors que démarre la sublime « In the Stars », bien connue ici pour sa version française en duo avec Philippine Lavrey. Larmes dans l’auditoire qui scande les paroles. Boone, très ému, remercie la foule d’avoir réfréné ses envies de filmer.
« Paris, vous avez volé mon jeune cœur américain », lance-t-il
« Paris, vous avez volé mon jeune cœur américain », lance-t-il en préambule de « Young American Heart », avant le tube « Cry » et la célèbre « Beautiful Things » sur laquelle s’époumone Paris.
« Vous avez été incroyables ! Je reviendrais chaque année ! » promet-il alors que ses musiciens jouent la fin de « Beautiful Things ». Il descend de scène, court vers la fosse, serre des mains, signe des pancartes, enlace les fans et remercie une nouvelle fois.
Il est temps de libérer l’espace, Olivia Rodrigo, seconde tête d’affiche de la soirée, doit démarrer.
Une chose est certaine : Paris se souviendra de ce show. Benson, tu as volé notre petit cœur français.



