- Rédaction
- 27 juil.
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Dernière mise à jour : 28 juil.
Julien Doré : un concert en demi-teinte à Carcassonne
Hier soir, Julien Doré poursuivait sa tournée à Carcassonne. Un show en demi-teinte qu’on vous raconte.
Par la Rédaction
À l’entrée du théâtre Jean-Deschamps, les fans armés de bouées crocodiles, de masques de panda et de pancartes inspirées attendent patiemment l’ouverture des grilles.
Au stand qui sert de boutique, des sacs I love croco avec Julien Doré habillé en reptile, des tongs, des bobs, des briquets, et des t-shirts affichant le visage d’un sosie de Julien Doré sous une inscription Imposteur.
À 21 heures 30, le vrai Julien Doré, dans un ensemble blanc, chevelure au vent, fait son entrée sur « Le lac ». Derrière lui, ses musiciens, eux aussi vêtus tout en blanc, perchés sur des plateformes lumineuses.
Bonsoir les amis ! lance-t-il. C’est parti pour un peu de tendresse et de bienveillance, dit-il en guise d’introduction à « La fièvre », rare morceau de « Aimée », dernier disque de compositions originales de l’artiste, qui sera joué ce soir.
Très vite, on voit que Julien Doré n’a ni l’énergie des grands soirs, ni la folie des shows précédents.
L’équipement scénique est digne des stades : flammes, confettis, mur de feu, effets de fumées, effets lumineux, plateformes mobiles… Mais très vite, il est clair que Julien Doré n’a ni l’énergie des grands soirs, ni la folie des shows précédents.
« Kiss me forever » réveille et fait danser une foule qui peine à rentrer dans le concert. Je compte sur vous pour une petite chorégraphie, annonce le chanteur. Il présente le groupe, l’équipe technique, refait chanter les gens une fois le morceau fini… Pour ce quatrième titre, l’ambiance est déjà celle d’une fin de show.
Merci pour ces sourires, ces regards, ces bouées, ces pancartes. On continue ? « Coco Câline » invite une mascotte panda pour une apparition éclaire alors que le chanteur joue avec son public. Les musiciens le rejoignent sur le devant de la scène pour « Chou Wasabi » avant que ne démarre la partie Imposteur (reprises) du concert.
Même si on a dit que je chantais avec mon haleine pendant des années, j’ai quelques notions musicales !
« Mourir sur scène », saluée par la foule, permet à Julien Doré de donner de la voix. Même si on a dit que je chantais avec mon haleine pendant des années, j’ai quelques notions musicales ! Mais la bonne nouvelle, c’est que là, vous allez pouvoir chanter avec moi.
Raté. « Les sunlight des tropiques » version piano-voix ne permet pas non plus au public de chanter avec lui.
L’ensemble est efficace, ça joue bien, Doré parle beaucoup, tente quelques vannes, mais l’ensemble manque décidément de quelque chose.
L’instant piano se clôt par « Sublime et Silence » qui porte ici parfaitement son nom. Et puis, l'énergie remonte d’un cran avec « Les démons de minuit » et « Paris Seychelles ».
Fin d'une première partie d’un peu plus d’une heure.
on retrouve un peu de folie en fin de course avec la comptine « Ah Les crocodiles » totalement déjantée.
La foule chante l’air de « Paris Seychelles » en attendant le retour du groupe qui réapparait pour « Pourvu qu’elles soient douces », et là encore, Doré se donne des airs de diva.
Heureusement, on retrouve un peu de folie en fin de course avec la comptine « Ah les crocodiles » totalement déjantée. La foule lance une chenille, les canons envoient des serpentins alors que l’artiste se fait chauffeur de salle.
En guise de bouquet final, une version ukulélé de « Femme Like U » dont nous attendions une fin en apothéose avec le théâtre en transe. Il n’en sera rien.
À Carcassonne, Julien Doré a malheureusement donné raison à la rumeur qui décrivait cette tournée comme une fade redite de la précédente. Pour nous, ça manquait terriblement de folie. Et de Julien Doré.
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